L'avortement est-il moralement autorisé selon la secte ahmadie de l'islam?
Zafar Khan, toujours au courant de l'islam
Je peux répondre d'un point de vue musulman:
Cheikh Yusuf Al-Qaradawi, dans son livre bien connu, The Lawful and the Prohibited in Islam, déclare:
"Bien que l’Islam permette de prévenir la grossesse pour des raisons valables, il ne permet pas de le violer une fois qu’il se produit.
Les juristes musulmans ont convenu à l'unanimité qu'après l'avoir complètement formé et qu'on lui a donné une âme, l'avortement est haram. C'est aussi un crime dont la commission est interdite aux musulmans parce qu'il constitue un délit contre un être humain complet et vivant. Les juristes insistent sur le fait que le paiement de l'argent du sang (diya) devient obligatoire si le bébé est avorté vivant et meurt, alors qu'une amende de moindre montant doit être payée s'il est avorté mort.
Cependant, il existe une situation exceptionnelle. Si, selon les juristes, après la formation du bébé, il est prouvé de manière fiable que la poursuite de la grossesse entraînerait nécessairement la mort de la mère, conformément au principe général de la Shari "ah, celui de choisir le moindre des deux maux, l'avortement doit être pratiqué, car la mère est à l'origine du fœtus et sa vie est bien établie, avec des devoirs et des responsabilités, et elle est aussi un pilier de la famille. Il ne serait pas possible de sacrifier sa vie pour la vie d'un fœtus qui n'a pas encore acquis de personnalité et qui n'a pas de responsabilités ni d'obligations à remplir.
Imam al-Ghazzali établit une distinction claire entre contraception et avortement, affirmant que la contraception n’est pas comme l’avortement. L'avortement est un crime contre un être existant. Il en résulte qu'il y a des étapes de l'existence. Les premières étapes de l'existence sont la sédimentation de la semence dans l'utérus et son mélange avec les sécrétions de la femme. Puis vient la prochaine étape gestationnelle. Déranger la grossesse à ce stade est un crime. Quand il se développe et devient une masse, l'avortement est un crime plus grand. Quand il acquiert une âme et que sa création est achevée, le crime devient plus grave. Le crime atteint une gravité maximale lorsqu'il est commis après qu'il (le fœtus) soit séparé (de la mère) vivant. "
Si vous souhaitez des informations plus détaillées, veuillez consulter: Avortement et Islam
Zeeshan A Zakaria, Je suis béni d’accepter le véritable islam à travers Ahmadiyyat, l’islam de Mohammad (sa)
Répondu le 17 juil. 2017 · L'auteur a 1,2k réponses et 1m répond aux vues
Du point de vue des Ahmadies, voici une réponse vidéo sur la question de l’avortement.
L'islam autorise-t-il l'avortement et, dans l'affirmative, à quelles conditions?
Communauté musulmane ahmadie, mouvement pro-vie, avortement, islam